Depuis juin 2021 des designers français voulant désanthropocentrer leurs pratiques ont commencé à se rassembler au sein du collectif Zoépolis afin d’inclure l’expérience des vivants par le co-design et la recherche-action.
Le collectif réunit désormais plus de cinquante profils variés tels que des étudiants, des professionnels et des chercheurs, répartis dans différentes disciplines comme le design, les sciences humaines et sociales, l’art, la biologie ou encore le naturalisme.
Le nom du collectif traduit directement les idées de celui-ci. Ainsi, le terme zoé exprime en grec le fait de vivre en commun avec tous les êtres animés (animaux, plantes, hommes, esprits ou dieux), tandis que polis signifie la cité-État, c’est-à-dire la communauté de citoyens. Mais polis recouvre aussi une dimension spatiale : un site qui noue de manière insécable une ville à son territoire et à un écosystème.
Le design, dans sa contribution à fabriquer la polis, le vivre-ensemble situé, ne peut plus aujourd’hui exclure zoé de laquelle nous dépendons. Zoépolis explore ainsi les nouveaux moyens d’inclure les sociétés humaines dans la biocénose, cherchant à fonder les bases communes d’un design pour et avec les vivants.
