CENTRÉ RELATIONS INTERSPÉCIFIQUES

Design centré relation interspécifique.
“Les relations entre les êtres sont aussi importantes que les êtres eux-mêmes” (François Cheng)
La prise en compte des perspectives des vivants non-humains implique que nous ne pouvons plus designer contre la nature, mais avec elle. On ne peut plus considérer les autres vivants comme une “ressource naturelle”. Les autres vivants peuvent être considérés comme une source qui nous fournit bien plus que des services écosystémiques, une source de sens, de significations, de modèles, d’habitabilités, de relations à des altérités, de questionnements, de beauté, de spiritualités, de créativités, etc.
Il nous faut imaginer des ajustements qui soient à la fois scientifiques et sensibles. En comprenant la complexité du processus créatif du vivant, le design peut imaginer de nouvelles relations à des altérités vivantes et agissantes. En designant avec les vivants, plutôt que contre, Zoepolis explore les coopérations avec notre milieu et avec les écosystèmes : les rivières, les montagnes, mais aussi avec les organismes qui les composent, les bactéries, les insectes, les animaux, etc. Les processus de recherches actions offrent ici une méthode pertinente pour inventer et tester de nouvelles relations aux autres vivants.
Comment désigner les relations interspécifiques ? Comment coopérer ou conspirer avec une forêt ? Quels accords faut-il créer avec un écosystème ? Alors que nous nous éloignons du vivant, Zoepolis fait le dessein des rapprochements, explore les marges que nous avons creusées et imagine comment aller dans le sens du vivant, pour produire plus de vies, plus de liens, plus de relations.